JOIE:
Ce matin j'ai couru 5 kilomètres pour la première fois depuis mon retour de blessure! Je suis vraiment contente!!! C'était comme le vrai test pour voir comment mon pied réagit et le test est concluant, je n'ai pas de douleurs. Cependant, parce que j'ai un peu peur, j'ai tendance à adopter une foulée prudente, j'essaie à tout prix d'éviter ça... Si je commence à déposer mes pieds au sol d'une façon différente pour chacun des pieds, je ne suis pas sortie du bois..... Toutefois, en me surveillant, je me contrôle assez bien. C'est donc pour moi un moment charnière car je sens que je peux me remettre à l'entraînement!!! Yééééé!!!
DÉCEPTION:
Je n'ai pas vraiment aimé... parce que j'ai trouvé ma course difficile!!!! Zut!!! Comment c'est possible de perdre autant en si peu de temps??? J'avais les muscles des hanches qui me criaient de m'arrêter. Je dois tout de même reconnaître que dans mon cas, les premiers 5 kilomètres ne se parcourent que très rarement dans la joie, mon plaisir n'apparaît généralement que vers le 6e ou 7e kilomètre... Mais quand même... Le petit truc qui me rassure, c'est que quelques secondes après avoir terminé, je ne me sentais pas fatiguée du tout; la fatigue était présente (très présente) durant la course seulement. Alors ici, un peu de déception s'installe car j'ai peine à imaginer de quelle manière je peux espérer courir un marathon dans 180 jours?!?!??
Justement, en parlant d'échéancier, mon plan d'entraînement marathon débute le 23 mai. Avant ma blessure, j'avais prévu courir 36 kilomètres durant la semaine du 28 mars et me maintenir entre 36 et 40 km par semaine jusqu'au 23 mai. Mais maintenant, gros hic, je ne prévois faire que 16 km cette semaine!!! Hier soir, j'ai donc retravaillé le plan d'entraînement prévu entre maintenant et le 23 mai. Je dois être sage et ne pas brûler les étapes, mais même en étant relativement généreuse, ça ne colle pas, il me manque un mois!!! Ça me décourage un peu, mais pour l'instant, j'ai choisi de demeurer optimiste. Il est résolument trop tôt pour me décourager, peut-être serai-je surprise de ma progression, je ne pars pas de zéro tout de même!
Et il y a mon voyage, 26 jours en France! Comment mon corps réussira-t-il à concilier les entraînements de course ET les très nombreux kilomètres que je marcherai chaque jour? Aucune idée! Mais pour moi, le choix est ici tellement clair; je suis inscrite au Marathon de Montréal et je souhaite le faire, mais par-dessus tout, je chéris le rêve de pouvoir courir à travers le monde... Et il se trouve que dans moins de 3 semaines, je m'en vais en Europe et je compte bien «prendre mon pied» à courir à travers la France DANS LE GROS PLAISIR!!!!! Je vais bien sûr tenter de maintenir le plan prévu afin d'être en mesure de courir le marathon en septembre, mais si en voyage ça ne colle pas, je vais courir, oh oui que je vais courir, mais pour le gros fun uniquement!!! Alors je verrai tout ça en revenant de voyage, je verrai où je suis rendue et je prendrai les décisions qui s'imposeront d'elles-même à ce moment-là. Le 25 septembre, si jamais je ne suis pas «marathoniable», je me taperai le demi-marathon et je me trouverai bien un marathon d'automne quelquepart!!!
Pfff!! J'ai débuté ce billet avec un peu de découragement, mais après ces quelques lignes, je pète le feu!!! Je découvre que ce que je veux par-dessus tout, c'est avoir du fun à courir en voyage!!!!! Pour le reste, je verrai après!!!
Oubliez mon titre initial, je le change pour celui-ci:
JOIE/JOIE!!!!!
Tu as fait de bons changements dans ton plan, c'est mieux une reprise un peu plus longue qu'une nouvelle blessure.
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec Luc. Aussi, tu peux ajuster ton rythme sur le marathon et même le faire avec des intervalles de marche à la «Galloway». La première fois, c'est juste grisant de faire la distance. On se fout du chrono. Donc ton attitude est bonne. Amuse-toi en courant en France et tu vas revenir plus en forme et encore plus avancée dans ta progression. Surtout pas trop de pression car tu n'auras plus de plaisir. On court pour s'amuser quand même.
RépondreSupprimerHahaha, j'adore la conclusion de ton billet! C'est la Xième démonstration de l'utilité des blogues, pour les blogueurs comme pour les lecteurs.
RépondreSupprimerBravo pour la souplesse que tu démontres par rapport à ton plan d'entraînement. La meilleure façon de se blesser, c'est de suivre un plan aveuglément sans tenir compte de ses blessures et petits bobos...
Tôt ou tard tu vas retrouver la forme, et d'ici là il y aura de nombreuses petites victoires comme celle d'aujourd'hui.
Je comprends ta déception pour avoir trouvé la course difficile. ça m'est arrivé en faisaint la transition du tapis à l'extérieur. Tout d'un coup tout était difficile, mais ça va se replacer. hey tes muscles ont la mémoire d'avoir couru même si ça ne paraît pas pour le moment. Tu vas voir en France tout ce sera replacé d'ici ton voyage.
RépondreSupprimerLa thérapie par le billet de blogue, c'est excellent! ;-) Profites à plein de ton voyage... il est plus facile de retrouver un autre marathon que de revivre ce trois semaines!
RépondreSupprimerMoi qui ai appris à courir en France, je te prédis du très gros fun là bas. Tu vas aller dans tes régions très différentes et tu vas pouvoir apprécier de fouler tous ces paysages. Ce serait chouette que ça te permette d'être prête pour le 25 septembre. Sinon, ben t'as bien raison, tu t'inscrira à un autre marathon, et ce sera la joie !
RépondreSupprimerComme je te comprends. Mes premières courses étaient tellement difficiles! C'était un peu décourageant. Mais, tu verras, ça va aller assez vite et tu te sentiras de mieux en mieux. Excellente conclusion...tu vas avoir un plaisir fou à courir en voyage :)
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