Mon pied gauche (celui qui a osé me tromper avec la fasciite plantaire) semble redevenir copain-copain avec moi. Quelle joie!!! Remarquez que je l'avais peut-être un peu négligé... Méa culpa!
Loin de moi l'idée de me condamner sans pitié, je n'en suis pas là. Bien au contraire car les blessures font partie de la vie de ceux qui pratiquent des sports exigeants pour le corps. Mais je dois reconnaître que, à vouloir tout avoir, j'en oublie parfois la base. Je cours, je place le focus sur l'entraînement, les kilomètres, la technique, la musculation et les étirements parce que c'est important; je lis, je me documente autant que si j'allais publier un article scientifique,.... Je fais tout ça pour avancer, pour devenir meilleure, encore meilleure. Mon objectif de devenir marathonienne m'aveugle peut-être un peu. Je m'explique.
Mes pieds (et mon corps en général), c'est eux qui véritablement me mèneront vers la ligne de départ du marathon. C'est comme un petit détail dont je devrais me soucier en premier lieu. Je m'en soucie déjà, évidemment, mais je ne m'en soucie pas toujours de la bonne façon. Comme je l'ai mentionné, je fais tout ce qu'il faut pour devenir une marathonienne, mais je fais trop de «copier-coller». Mes connaissances sont pourtant suffisantes (loin d'être parfaites, mais tout de même suffisantes) pour que je sois en mesure d'adapter tous mes entraînements à ma propre condition (âge, antécédants médicaux, poids, forme physique...) mais parfois je veux tellement TROP, que je copie-colle et j'oublie d'adapter.
Même si je décide d'adapter, il est clair que je ne serai pas à l'abri des blessures; on a beau vivre «dedans», notre corps se garde bien de tout nous révéler sur lui. Cependant, si je fais le tour des petites faiblesses que je connais, je crois bien que je pourrais m'aider un peu, au moins un tout petit peu. Je constate que j'ai certaines faiblesses musculaires qui font en sorte que je dois compenser, et compenser pour un coureur, c'est rarement une bonne idée. J'ai donc commencer à insister davantage dans la musculation des endroits paresseux, et je constate une jolie différence. J'étais rigoureuse dans le fait de faire des étirements après chaque entraînment, mais je dois reconnaître que je le faisais dans l'esprit suivant: Vite parce que c'est plate et j'ai hâte de prendre ma douche. Alors ici, un changement d'attitude s'imposait car je sais que mon corps a BESOIN de ces étirements, et de certains plus que d'autres. Je constate d'ailleurs un changement positif à ce niveau également.
Tout se passe bien pour l'instant, mon programme de retour à l'entraînement va bon train. Je n'ai aucune douleur et j'en suis bien heureuse. Ça ne va pas assez vite à mon goût, mais ça c'est un autre truc que je dois apprendre à gérer... Alors méa culpa, mais juste un peu, juste assez!!!!
Un marathon, c'est long. Et la prépa pour un marathon, surtout le premier, c'est encore plus long.
RépondreSupprimerAlors, tu as raison, prends soin de toi et restes à l'écoute de ton corps et de ses besoins.
C'est vrai que c'est plate les étirements mais si nécessaires...des fois si tu es trop pressé de manger ou de te doucher c'est mieux de les faire plus tard que pas du tout (je crois - car sur les étirements les écoles de pensées sont variables!).
RépondreSupprimerLe foam roller est pas mal aussi pour les noeuds récalcitrants!
Tu semble sur la bonne route... c'est bon à lire!
Bravo de prendre connaissance des tes limitations, même si des fois c'est pas évident. On voudrait toujours performer et performer et des fois on oublie le principal ....
RépondreSupprimerPour me libérer l'esprit et me concentrer sur les entraînements, j'utilise les services d'un coach. Tu sembles être mûre pour les services d'un coach.
RépondreSupprimerClaire, c'est ça, c'est exactement ça. Belle lecture.
RépondreSupprimerJ'ai l'impression de me lire ... ;-)
RépondreSupprimerComme le dit Valérie, c'est tellement ça.
On continue!
Il m'arrive aussi de vouloir aller plus vite, trop vite. De me sentir prête à bruler les étapes. Puis je pense à ce qui pourrait m'arriver si je n'écoutais pas assez mon corps et là la conscience et la raison reviennent. Parfois il est nécessaire aussi qu'on me le rappelle, alors j'écoute car je sais qu'ils ont raison.
RépondreSupprimerCe que tu fais est raisonnable. Tu vas dans le sens de la réussite, alors forcément tu vas gagner!
Tu résumes bien la pensée de plusieurs sportifs, blessés ou pas. Définitivement je me vois dans ces lignes que tu a écrites.
RépondreSupprimerDe plus, c'est dans plusieurs sphères de nos vies que nous agissons de la sorte, vouloir rapidement ce que nous avons de besoin ce donc nous rêvons, on a de la difficulté à attendre.
C'est bien sage d'admettre que nous devons avancer un pas à la fois et de plus être bien stable à chacun de ces pas... Belle métaphore très à propos en plus ;)
J'aime bien ton terme "copier/coller" en effet, on doit faire attention et prendre en considération notre propre condition. Bien dit!
RépondreSupprimerEn passant Claire, j'ai dû changer l'adresse de mon blogue car il y avait des pop-up inappropriés qui apparaissait...ugh! Alors, voici mon nouveau lien si tu en as envie :)
http://www.anne-asthmaandthegiftofrunning.blogspot.com/
Bien dit, Claire. Ce qu'il faut travailler le plus, c'est nos points faibles. Ce n'est pas toujours facile, parce qu'on préfère d'emblée faire ce qu'on aime (qui correspond souvent à nos points forts). Il faut se parler! Heureuse de savoir que tu te rétablis bien.
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